«BRULURES »
Lundi 26 Avril 1999, 11h00
Brûlures aux 2ème degré sur les deux mains avec du GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié, utilisé comme carburant pour les voitures.
Brûlures par gelures, mains crispées, douleurs intenses, nerfs de la main gauche douloureux jusqu’au coude.
Arrivée à la maison (j’ai dû me faire conduire), j’ai laissé un message sur le répondeur de Danielle. Elle m’a dit par la suite que le travail avait commencé dès ce moment là.
14h00, premier Soin par téléphone. Aussitôt la sensation de feu a disparu.
Soins toutes les heures et demi, voir deux heures jusqu’à 19h00.
À ce moment là mes mains étaient recouvertes de phlyctènes et sur les conseils de Danielle je me suis rendue aux urgences au C.H.U de Nantes pour les faire ouvrir, action indispensable pour évacuer l’eau qui s’est accumulée dans les cloques.
Mardi 27 Avril
Soins par téléphone tout l’après-midi.
Mercredi 28 Avril
Soins à Olonne sur Mer.
Contrairement aux Soins froids que je reçois habituellement, celui-ci était chaud, j’avais le dos trempé. Durant le soin 2h30 à 3h00 j’ai ressenti des fourmillements et la sensation que quelqu’un travaillait à l’intérieur, sensation bizarre mais agréable.
Vendredi 30 Avril
Rendez-vous au C.H.U, confiante.
Découpe des mains (2ème photo), douleurs atroces sans anesthésie (le chirurgien n’ayant pas le temps). Penser à Danielle m’a aidée à tenir le coup !
Retour du C.H.U, Soins par téléphone, très forte diminution de la douleur.
Jours suivants : soins infirmiers chaque jour, amélioration très rapide et surprenante pour mes deux infirmières.
11 Mai
Nouveau rendez-vous au C.H.U, j’avais peur avec le souvenir des souffrances passées.
Chirurgien différent, plus humain et surtout il ne pouvait que constater avec étonnement que mes mains étaient pratiquement guéries.
Juste 4 semaines après l’accident, le Mardi 25 Mai je reprenais mon travail, à mon poste habituel, c'est-à-dire au contact de la vapeur.
Complètement inespéré !
J’ai réellement eu peur de perdre mes mains et je sais que sans Danielle (et aux êtres invisibles à nos yeux qui l’accompagnent dans sa tâche), je n’aurais pas retrouvé toutes mes capacités.
Merci Danielle pour votre aide précieuse, qui ne s’arrête d’ailleurs pas qu’aux problèmes physiques.
Je considère votre rencontre comme un privilège, et ne cesse de le faire partager à mes amis ou connaissances, chaque fois que l’occasion m’est offerte.
Vous garder pour moi serait égoïste, et je ne mériterais pas de vous avoir rencontrée.
Merci Danielle avec tout mon cœur.
Mme L.O
85 La Boissière de Montaigu